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En fait, pour les gens qui sont pas encore au courant; j'ai tourné la page
Voici la nouvelle adresse de mon blog :
En fait, pour les gens qui sont pas encore au courant; j'ai tourné la page
Voici la nouvelle adresse de mon blog :
Le chemin de la vie qui me semblait si sûr
A lancé la lourde embûche du sort,
Plus qu'une embûche, Un tronc sombre, immense et dur
Une entaille profonde dans mon coeur
Comme si je n'en avait pas reçues assez
Je les vois voir venir, Depuis quelques années...
Alors que je commence enfin à voir pointer le jour
Voila qu'en plein visage on me relance l'obscur
Qu'ai-je fait moi, Qu'ont-ils fait les miens
Pour avoir ce piège en plein chemin
Un trou béant, sans fond. De toutes parts
La vie me noirci encore le regard
Au fond, je ne sais que faire maintenant
Je n'ai pas la force de me battre
Le feu de l'injustice m'empèche tout mouvement
Je reste seule et le regard fixé sur l'âtre
Elle était l'expression de mûres reflexions,
Le sang de mon imagination, le repos de mon langage
L'instrument préféré de ma main
L'objet d'une douleur de mon doigt
Et elle s'est brisée un jour sans raison apparente
Elle m'a laissée sur la feuille, seule et sans ressource
Devant un deuil inexprimable
Ma plume a expiré aujourd'hui.
[Dream On] dit : t'as pas une idée de ce que je pourrais faire?? Cécile au re-sort dit :
[Dream On] dit : alors je suis toute seule, dans ma chambre, la musique electro a fond et...
Cécile au re-sort dit : dessines dans un carnet, peint les murs de ta chambre [Dream On] dit : je devrais lire???! Cécile au re-sort dit : regarde par la fenetre [Dream On]dit : pas mal pour les murs! Cécile au re-sort dit : hurle sur les voisins, casse un verre, ou deux, ou trois [Dream On] dit : ta folie prend le dessus la! Cécile au re-sort dit : bonne chance [Dream On] dit : ouais, euh???!!! Cécile au re-sort dit : lol [Dream On] dit : lol
heu...
* * * * *
Il est vingt heures, les robes frôlent le sol dans un bruissement de soie et de couleurs vives. Rouges, noires, brunes, bleues, un parterre de fleurs dans un hall d’entrée. On se croirait perdu dans un décor pour un film du XVIIIème siècle. Au sol, des tapis rouges foncé qui donnent au décor cette solennité de soirée et aspect festif, des longues colonnades en marbre rejoignent un plafond gorgé de boiseries simples, mais d’une grande élégance.
* * * * *
La première étape arrive. Les demoiselles montent l’escalier datant de 2 ou 3 siècles tout en cherchant à garder l’air digne de jeunes filles qui savent se tenir droites et sourire. Pourtant les robes sont longues et demandent ainsi une attention toute particulière dans l’ascension de cet escalier, le long duquel de jeunes garçons en tenues officielles de Fraternités Allemandes regardent monter avec un sourire qui allie amicalité, timidité et formalité et en haut duquel les femmes observent la montée de celles qui arrivent. Tous se regardent, se cherchent et se reconnaissent, peut-être pour donner toute sa réalité et son ampleur à l’expression « faire bonne figure ».
* * *
Le parquet croisé de la salle de fête annonce la couleur de ce Bal, il va falloir danser. Du haut de leurs talons, les demoiselles observent lentement, dans un mouvement circulaire, l’ensemble de cette salle superbe. La scène sur laquelle se trouve l’orchestre blanc de trente musiciens englobant tous les répertoires de la musique de salon, les balconnets du premier étage, où les femmes privilégiées d’y être observent d’un air hautain le bas de ce monde qui se rassemble lentement sur les bords de la piste de danse. Tout n’est que formalisme, apparence et simplicité dans la beauté de la société autrichienne.
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Après le défilé des Fraternités Germanophones et la mise en assise à l’avant-scène des grands de ce monde, comme le gratin d’un gâteau qui n’attendait que la cerise, les jeunes premières entrent dans la salle avec leur jeune cavalier à la main. Le blanc de leur robe contraste avec la rougeur gênée de leur teint. Elles sont le point de mire de tous, les fruits des langues acérées des dames de la soirée. Elles sont l’ouverture prématurée de ce bal, elles vont danser en premier et ainsi elles seront les premières à recevoir les quolibets et les réflexions des autres qui pendant un instant ont la fierté de s’effacer dans la masse.
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Les regards s’entrecroisent et se reflètent de toutes parts, dans un jeu de lumière éclatant. Les extraordinaires lustres donnent à l’ensemble de cette scène la sérénité et le ton doux mais superbe de cette incroyable soirée. L’espace d’un instant il n’existe rien d’autre que cette salle fleurie et colorée, que ce monde mis clos et magistral. Il n’y a plus de temps parce que les repères du monde extérieur ont perdu leur importance, tout n’est que Luxe Calme et Solennité.
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« Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami n'entre pas sans désir »
* * *
Paul Valery.
Seul intérêt de cette après-midi de travail sur mon ordinateur, relire cette belle phrase qui me rappelle la journée à Paris, avec ma Christelle ou encore ma soirée à la Tour Eiffel avec Quentin et Claire.
Haine, terreur et tremblement
Juste une envie de hurler
Hurler à en perdre la voix
Crier crier jusqu'à trouver apaisement
Mais y a-t-il apaisement possible
Ce noeud dans les tripes se deferas-t-il un jour?
Quel remède existe-il donc?
Mis à part la selbst mise à mort
Hurler c'est se détruire soi-même
Faire mal c'est se briser soi-même
La dure dualité de l'homme
Choisir le chemin entre libération et contentement
Préférer se laisser aller, hurler à en perdre la voix, perdre toute notion de ce qui devrait, doit être dit, fait, accepté, renoncer aux apparences, se laisser retourner en haut des cimes, laisser sa peau prendre les dessus sur la douceur du sourire. Lorsque les poils se hérissent et font exploser la rage à travers la déformation du corps, du coeur, du visage. On appelle ca assouvir ses passions, se laisser aller, se libérer. Mais c'est au détriment des choses qui sont acceptables, ce serait renoncer à notre volonté de vivre avec les autres, comme qui dirait, quelqu'un qui désire vivre dans la société doit savoir tout garder ou trouver son exhutoire. Arracher le sourire de son visage pour retrouver la violence d'une nature incontrolée et incontrolable, n'y-a-t-il aucune autre solution que hurler ou renfermer en soi cette haine. Comme la spirale dominatrice de son ventre dans la tête aimerait se perdre, tout en cherchant à ne pas perdre la face. Douleur pour douleur, on préfère toujours celle qui permet de garder la tête haute, droite comme le corps. Se rabaisser à cette position si futile, le dos à demi-courbé renfermé sur soi-même, réduit à l'état d'âme perdue, lorsque l'animalité prend le dessus. Que faire, y a-t-il même une solution, un moyen de couper le fruit de la bile en deux au lieu de le detruire ou de le conserver comme tel, fardeau de soi-même.
Il y avait un homme dans le métro, il était beau. Il chantait alors que noux n'étions pas même arrivés sur le quai, on entendait sa voix et on s'est dit que c'etait bien d'entendre un peu de musique, un peu de bonheur dans la grisaille et la froideur du métro parisien. On voyait, même de dos, que c'etait quelqu'un qui vivait de sa voix, qui vivait dans le froid en hiver, avec la douce devise du bonheur de chanter. Il avait la voix, l'esprit, le bonheur resplendissant qu'ont tous ces hommes qui demeurent sous l'influence intemporelle de Bob Marley. Ceux qui conservent en eux cette spendleur et cette joie de vivre. No Woman No Cry. Et il chantait, il chantait, avec force et amour de vivre, avec lumière comme il le disait. Il fermait les yeux, peut-etre pour ne plus nous voir, nous que sommes anonymes, qui ne savons même pas sourire à un homme dans le métro, sourire au bonheur de vivre, quant il est chanté sous une des ses plus belles formes. Puis il était monté dans le métro, il nous regardait, il nous souriait, il nous parlait, vite et bien, comme un homme qui sait très bien ce qu'il fait. Et nous il nous avait invité au voyage, il s'était remis à chanter. Il avait refermé les yeux et nous étions partis avec lui. Quel dommage, ceux qui ne se laissent pas aller,tous ces gens qui l'avaient évité. Ces gens qui n'avaient pour lui qu'un pauvre regard de mépris, qu'une pauvre attitude de rejet. Que nous a-t-il donc pris? Un peu de sourire, un peu d'attention. Mais que nous a-t-il donc donné! Un sourire aussi, un moment de bonheur, un peu de soleil, le soleil de ses yeux fermés et passionnés. La magie du métro parisien nous avait touché, cet homme qui nous portait bohneur, au premier sens du terme.
La famille mes aïeux, la famille!!
Ah la famille! qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas,
elle est là, elle seras toujours là qu'on le veuilles ou pas.
Diverse, proche ou lointaine.
Pour le meilleur ou pour le pire,
pour le rire ou les larmes, pour l'amour ou la haine,
pour l'espoir ou la rancoeur,
de l'aube de la vie jusqu'a la porte de la mort.