"Vous savez, moi ce qui me plait dans Paris,
"Vous savez, moi ce qui me plait dans Paris, c'est la tapisserie..."
Le trocadéro et sa merveilleuse Tour Eiffel comme introduction parisienne
Moi aussi mon vieil alcoolique du Pont des Arts, ce qui me plait dans Paris c'est la tapisserie.
Après-tout, quoi de plus beau que la Tour Eiffel dans le reflet d'une flaque... Par un doux coucher du soleil, alors que l'attente se fait attendre, que l'agacement commence a venir, puisque cela fait seulement une heure que l'on attend...
Tout ce remue-ménage pour voir Paris dans toute sa longeur, comme un tapis ruisselant de lumière a nos pieds...
Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m'aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots
Je m'assoie sur tes bancs
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants
Je laisse couler ta seine
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine
Je pleure dans tes taxis
Quand tu brilles sous la pluie
C'que t'es belle en pleine nuit
Je pisse dans tes caniveaux
C'est d'la faute à Hugo
Et j'picolle en argot
Je dors dans tes hôtels
J'adore ta tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle
Quand j'te quitte un peu loin
Tu ressembles au chagrin
Ça m'fait un mal de chien
C'est comme le chant langoureux d'un violon qui s'etire, s'etire encore et encore sur le parvis de Montmartre
Au fond il ne faut pas grand chose pour sourire dans la rue...
Un chat, gambadant dans un square en plein après-midi.
Une petite fille qui court partout en désirant qu'on la dessine. Un escalier à monter puis plein d'autres a descendre.
Et au fond,
Pourquoi,
pourquoi,
pourquoi ne pas rire en voyant qu'un autre chemin de la vie semble prendre pied sur la place Dalida?
Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Boul'vard des bouleversés
Paris tu m'as renversé
Paris tu m'as laissé
Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m'as laissé
Sur ton pavé
Le soleil irradie la ville...
Et qu'on soit à Notre-Dame, au Centre Pompidou, sur le Pont des Arts ou aux jardins d'Eole, le ciel semble avoir pris les teintes d'un tableau de Claude Monet...
Un air d'accordéon sur le pavé du quartier St-Michel, le sourire d'un violoniste sur le Parvis de Montamartre, le chant lent et triste d'une guitare entre deux quais de métro...
J'me réveille dans tes bras
Sur tes quais y a d'la joie
Et des loups dans tes bois
J'me glisse dans tes cinés
J'me perds dans ton quartier
Je m'y retrouverai jamais
Je nage au fil de tes gares
Et mon regard s'égare
J'vois passer des cafards sur tes bars
J'm'accroche aux réverbères
Tes pigeons manquent pas d'air
Et moi de quoi j'ai l'air
Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Boul'vard des bouleversés
Paris tu m'as renversé
Paris tu m'as laissé
Paris Paris combien
Paris tout c'que tu veux
Paris Paris tenu
Paris Paris perdu
Paris tu m'as laissé
Sur ton pavé
Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m'aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots